La nécessité de lire en français au Togo
Tout comme de nombreuses anciennes colonies françaises, le Togo a fait le choix de conserver le français comme langue officielle du pays après son indépendance en 1960. D’abord dans un intérêt pratique, car le français fait partie des langues utilisées dans les techniques modernes. Ensuite au plan politique, le français permet de créer une unité linguistique dans le pays face à la multiplicité des langues parlées par les populations autochtones.
Si à l’école primaire, les élèves s’efforcent de suivre les règles de la langue française, cet usage n’est pas constant dans le secondaire où l’on constate que le niveau de maîtrise de la langue baisse.
Néanmoins, l’université de Lomé, très importante dans le pays, regroupe 6 facultés différentes : Sciences expérimentales, Sciences de la santé, Sciences économiques et de gestion, Droit, Sciences de l’homme et de la société et Lettres, Langues et Arts. Réputée dans le pays, cette université s’efforce de fournir des formations de qualité en français à ses étudiants.
Or, l’éducation passe par des outils de qualité et des professeurs investis et bien formés. C’est dans ce contexte qu’ADIFLOR a fait un don de livres, pour la plupart concernant le département des Sciences de la Santé, à la bibliothèque de l’université dirigée par Patron Henekou.
Le directeur de la bibliothèque de Lomé est avant tout un écrivain de poèmes et de pièces de théâtre édités aux éditions Awoudy. Investi auprès de ses étudiants, M Henekou organise chaque année le Festival Littérature et Arts et considère que les livres ont une place très importante dans l’éducation des plus jeunes.
Désormais, ADIFLOR, en collaboration avec l’université de Lomé, espère pouvoir établir un partenariat avec celle de Kara afin de leur fournir des livres.